Tous biens confondus, la remise obtenue par l’acquéreur sur le tarif affiché par le vendeur est de 4 % en moyenne.

Entre le prix affiché par le propriétaire et celui finalement payé lors de la vente, l’acheteur obtient, en moyenne, une remise de 3,8 % pour les appartements et de 5,2 % pour les maisons (baromètre LPI-Se loger de mars 2018). Tous biens confondus, la marge de négociation de l’acheteur est d’environ 4 % sur le tarif affiché.

Pourtant, seuls 46,5 % des candidats à l’accession immobilière interrogés ont l’intention de négocier systématiquement le prix dans le cadre de leur projet, selon le dernier Baromètre de la négociation immobilière publié par Logic-Immo.com et le JDN. « Même si la part des non-négociateurs reste très marginale, cette tendance reflète une réconciliation croissante des acquéreurs avec le niveau des prix. Ils sont, en effet, 10% de plus à penser que les prix sont réalistes par rapport à il y a 4 ans », explique Stéphanie Pécault, responsable des études chez Logic-Immo.com.

En revanche, si l’on se concentre sur les « millennials » qui regroupent l’ensemble des personnes nées entre 1980 et l’an 2000, la part de « négociateurs » grimpe à 53,7 %. Ces jeunes actifs sont entrés sur un marché du travail en pleine crise, marqué par des taux de chômage records et une précarisation croissante des contrats de travail. En conséquence, ils souhaitent aujourd’hui devenir propriétaires mais se lancent avec un budget serré, ce qui les contraints « à négocier quasi-systématiquement », explique Stéphanie Pécault.

Source : Le Particulier