Contre toute attente, les taux d’intérêt des prêts immobiliers ont connu de légers soubresauts en ce mois de novembre. Il s’agit de la première augmentation notable observée depuis le début de l’année 2018 et tout le monde se demande si cette tendance va se poursuivre en 2019. Selon un spécialiste du secteur, cette hausse ne risque pas de se maintenir, car les banques seront obligées d’assouplir leurs critères de sélection afin d’atteindre les objectifs de production qu’elles se sont fixés pour l’année prochaine.

Un traitement différent suivant le profil des emprunteurs
Les banques ne se sont pas contentées de réviser les taux de leurs crédits immobiliers à la hausse. Elles ont également prévu de resserrer leurs conditions d’octroi. Et pour reconstituer leurs marges, elles ont décidé de limiter les décotes accordées aux profils les plus risqués.

Ainsi, seuls les primo-accédants, les ménages aux revenus modestes (moins de 30 000 euros par an) et les emprunteurs qui souhaitent s’endetter sur de longues durées (25 ans ou plus) sont concernés par cette hausse des taux.

Les meilleurs profils, quant à eux, peuvent encore bénéficier des conditions de crédit avantageuses.

Les taux moyens demeurent stables
Selon les professionnels du secteur immobilier, les taux moyens n’ont pas beaucoup évolué pour s’établir à :

1,70 % sur 25 ans ;
1,50 % sur 20 ans ;
1,30 % sur 15 ans.
Concernant leurs progressions, force est de constater que celles-ci restent minimes. La hausse appliquée par les banques n’excède pas 0,20 % et parfois, celle-ci est limitée à 0,05 %.

Les experts sont unanimes :

cette tendance n’ira pas au-delà de l’année 2018, car cela pourrait déclencher à terme une forte baisse des demandes.
Ce qui va à l’encontre de l’intérêt des établissements bancaires qui ont des objectifs commerciaux à remplir.

Ainsi, les emprunteurs peuvent encore espérer bénéficier des conditions d’octroi assez souples et des taux de crédits attractifs en 2019.

Source : meilleurs taux .com