Pas de surchauffe du côté des conditions de financement pour vos projets immobiliers… Bien au contraire puisque les records observés à l’automne 2016 ont été battus cet été. Début août, le niveau des taux immobiliers est toujours au beau fixe…

 

1,40% sur 15 ans, 1,60% sur 20 ans et 1,83% sur 25 ans en moyenne. Tels sont les taux immobiliers affichés par les banques début août. Des taux exceptionnellement bas qui boostent les projets des particuliers et qui peuvent encore être négociés !

Le taux d’intérêt n’est en effet pas le seul élément du crédit à prendre en compte. Pour comparer les banques, il vous faudra regarder le TAEG (taux annuel effectif global) qui reprend tous les frais liés au crédit (intérêts, frais de garantie, frais bancaires, assurance emprunteur…). Ces différents montants peuvent alourdir le coût total du financement.

 

Durée moyenne des crédits à 18,5 ans :

En juillet dernier, la durée moyenne des crédits immobiliers souscrits s’est stabilisée à 18,5 ans avec un taux moyen en recul : 1,43% toutes durées confondues, constate l’Observatoire Crédit Logement/CSA.

 

L’organisme de cautionnement bancaire souligne d’ailleurs un sursaut de la production bancaire au dernier trimestre : +10,5% en montant de production et +4,6% de prêts accordés.

 

Des chiffres positifs qu’il faut toutefois mettre en parallèle avec l’activité sur 12 mois qui accuse -1,5% de montant de production et -6,8% de nombre de prêts.

 

Une baisse d’activité notamment due à la hausse des prix constatée dans les grandes villes comme Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes, Toulouse, Marseille, Grenoble, Reims, Dijon ou Angers.

 

Ailleurs, le pouvoir d’achat immobilier a stagné (Strasbourg et Nice) ou a progressé. C’est le cas par exemple à Toulon, Montpellier, Saint-Etienne, Le Mans, Le Havre, Nîmes, Lille ou Rennes où la surface finançable a augmenté de 1 à 11m². L’augmentation la plus importante étant attribuée au Mans.

 

Des taux qui ne remontent pas :

Les taux de prêt immobilier n’ont pas augmenté au premier semestre 2018 et ont été maintenus à des niveaux record par des banques en quête de nouveaux clients.

 

Les taux de prêt immobilier sont toujours proches de seuils historiques. Cette conjoncture est due en premier lieu à la chute des taux des obligations du Trésor français (OAT) à 0,71 % en juin, sachant que cet indicateur sert de référence aux banques pour fixer leurs propres barèmes. En outre, pour compenser la hausse des prix des biens, les prêteurs misent sur des conditions de prêt très attractives.

 

Les taux seront-ils encore bas à la rentrée ?

Dans un contexte de taux directeurs bas et d’objectifs commerciaux élevés pour les banques, les taux d’emprunt devraient rester faibles à la rentrée. De quoi envisager votre retour de vacances en toute sérénité…

 

Guerre des prix entre les banques pour capter de nouveaux clients

Au cours du premier semestre 2018, les taux de crédit immobilier ont encore reculé de près de 20 centimes dans les grandes villes de l’Hexagone.

 

D’après l’observatoire du Crédit Logement/CSA, la moyenne toutes durées confondues (hors assurance et frais de garantie) s’établissait à 1,46 % en mai dernier.

 

Ces efforts des banques visent à soutenir la demande alors que le pouvoir d’achat des Français a sensiblement diminué en un an.

 

En effet, après un net ralentissement entre début janvier et fin mars, les établissements bancaires sont en retard sur leurs objectifs annuels. Aussi, depuis le deuxième trimestre, ils proposent les taux les plus bas possible pour capter une nouvelle clientèle.

 

Le volume de demandes progresse d’ailleurs, notamment pour financer l’acquisition d’un premier logement.

 

Important Selon une récente étude IFOP, 62 % des Français de 25-65 ans jugent le contexte politique et économique propice à la concrétisation d’un projet immobilier (chiffre en hausse de 2 points).

 

Pourtant, le pourcentage d’intentions d’achat (25 %) n’a guère évolué par rapport à 2017 et 2016 (24 %).

Source: meilleurtaux.com