Le courtage en prêt immobilier est une profession d’essence bancaire exercée par le courtier en prêt immobilier ou courtier hypothécaire. intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement, celui-ci sert d’intermédiaire, pour une opération relative au crédit immobilier, entre un établissement financier et un particulier ou un professionnel à la recherche de financement pour un bien immobilier.

Les emprunteurs peuvent choisir de faire appel à un courtier qui se chargera de rechercher, à leur place, un crédit immobilier auprès des différents établissements financiers et d’obtenir, pour ces emprunteurs, les meilleures conditions sur le marché, compte tenu de leur situation financière (solvabilité) et de leur dossier de crédit.

En France, le courtage en prêt immobilier est apparu dans les années 1970. Du fait des transformations de la distribution bancaire, l’activité d’intermédiation en opérations de crédit est, depuis, en plein développement : en 2015, les courtiers en prêt immobilier ont atteint près de 40 % de parts de marché dans la commercialisation des nouveaux crédits immobiliers aux particuliers. Cette pratique est encore beaucoup plus courante dans d’autre pays d’Europe : en Angleterre, 60 % de parts de marché, en Espagne 50 %, par exemple.

Le recours à un courtier permet de mettre toutes les banques en concurrence, d’obtenir des taux avantageux et un service plus complet. La personne à la recherche de financement qui fait appel à un courtier bénéficie tout d’abord d’un gain de temps. En effet, elle n’a pas à rencontrer, elle-même, toutes les banques une par une. Mais faire appel à un courtier implique également un gain d’argent car, par leur connaissance du secteur et du marché, mais aussi par l’effet du nombre de dossiers présentés en banque, les courtiers obtiennent des taux d’emprunts attractifs.
Lorsque le client lui a apporté toutes les informations nécessaires à l’évaluation du dossier (actif, passif, revenu, stabilité d’emploi, etc.), il peut dire à quoi le client peut s’attendre. Par exemple, il évaluera la valeur maximale du prêt hypothécaire qu’il est possible de contracter, la somme qu’il faut consacrer aux versements hypothécaires et aux autres obligations financières, ainsi que celle qu’il faut verser comme mise de fonds.

L’accès à cette profession, puis son exercice, suppose le respect de conditions spécifiques.
Les courtier-iobsp en crédits immobiliers sont soumis aux obligations commerciales et bancaires générales. Ils doivent donc respecter des obligations particulières, posées par le code monétaire et financier pour l’ensemble des courtiers en crédits.
Si l’exercice de cette profession nécessite de respecter des obligations particulières, son accès est, préalablement, réglementé.
La pratique de l’intermédiation bancaire nécessite l’immatriculation au Registre des intermédiaires de la banque, de l’assurance et de la finance, tenu par l’ORIAS.
Toute personne ou entreprise pratiquant la commercialisation d’opérations de banque (crédits, paiements, dépôts) sans cette immatriculation (accessible publiquement) se trouve en situation d’exercice illégal de la profession d’intermédiaire bancaire, ou de courtier en crédits.